La rivière Ruki
Hydronyme
Le vrai nom de la Ruki est Mai ma Boloki traduit par « rivière des Boloki », nom d’un groupe ethnique vivant aux abords avant la pénétration européenne. La Ruki est en fait une déformation de cette appellation noté d'abord Uluki par l’explorateur H. M. Stanley lors de son exploration de cette rivière. Mais le nom Ruki a dominé au fil des diverses explorations de la contrée.
Géographie
La rivière Ruki se forme par la rencontre des rivières Momboyo et Busira à proximité de la localité d’Ingende dans la province de l’Equateur. La Busira est elle-même formée par la rencontre des rivières Tshuapa et Lomela au Sud-Ouest de la localité de Boende, dans la province de Tshuapa.
Depuis la confluence de la Momboyo et de la Busira jusqu’à son embouchure dans le fleuve Congo, la Ruki a un parcours long de 107 km. Mais s’il l’on tient compte de la source de son affluent le plus lointain donc la source de la rivière Tshuapa, dans ce cas sa longueur est d’un peu plus de 1000 km. A sa formation, La Ruki coule en direction Nord-Ouest jusqu’à sa confluence dans le fleuve Congo à proximité de la ville de Mbandaka. Elle constitue la limite Nord du territoire de la ville. Son bassin versant est à cheval sur les territoires des plusieurs provinces à l’instar de l’Equateur, Tshuapa, Mai-Ndombe, Tshopo, Kasaï et Sankuru.
Particularité
La rivière Rukia fait l'objet d'une étude en 2019 par des scientifiques de l'ETH de Zurich révélant qu'elle est la rivière aux eaux les plus noires de la planète. Cette noirceur prononcée est le résultat du carbone organique dissoute que la Ruki charrie . Les eaux de la Ruki sont en quelque sorte comme une infusion des matières organiques en décomposition issues de la forêt primaire du bassin du Congo. La Ruki apporte a elle seule un cinquième des matériaux organiques dissous que transporte le fleuve Congo.
Ses principaux affluents :